31/03/2023
Article magazine

Forts de notre expérience acquise sur la transformation de l’Expérience Client auprès du groupe Orange et de nombreux clients dans le monde, nous retenons qu’il existe peu de règles et de recettes directement applicables à tous. Cependant tout comité de direction doit être conscient de certaines tendances fortes pour guider ses actions sur ce terrain.

Eric Blanche, Collectif Augmented Customer Experience - Orange Business Services

Pour saisir l’enjeu de la relation client d’aujourd’hui, l’image du ying et du yang nous semble appropriée. À toutes les étapes, les services digitaux et le monde physique et/ou les interactions humaines sont liés. C’est une relation cohérente et harmonieuse qu’il convient de proposer aux clients et aux collaborateurs.

Selon notre expérience, cette harmonie n’est pas une recette universelle : elle relève aussi bien du contexte et de l’historique de la marque que d’une logique de performance et d’un choix de positionnement. Mais à l’évolution permanente des marchés et des attentes des clients, s’ajoute l’évolution technologique très rapide, porteuse de nouvelles options, de nouvelles approches et de nouvelles menaces.

L’harmonie proposée doit donc évoluer au gré des opportunités et des contextes.

Le réel enjeu des comités de direction, en matière de Relation Client, est de structurer leurs organisations et d’aligner les investissements pour disposer d’un maximum de leviers, au service des collaborateurs, de leurs talents et de leur imagination en matière de produits, de services et d’expérience client.

La fluidité omnicanale des parcours est une attente forte des clients attachés à la mobilité et à l’autonomie : pouvoir commencer un parcours d’achat sur un canal et le finir sur un autre, ou pouvoir poursuivre en boutique une discussion initiée avec un centre de contacts quelques minutes plus tôt, sans rupture et en complémentarité.

Tous les interlocuteurs d’une marque devraient être coordonnés comme s’ils étaient tous reliés entre eux par un immense réseau social interne.

Nous avions employé cette image quelques années plus tôt, pour illustrer la solution de clienteling d’une grande marque internationale de luxe.

L’image est toujours d’actualité, à ceci près que les canaux sont plus nombreux (certains sont automatisés), que la personnalisation en temps réel est attendue et qu’il faut maintenir le même niveau d’expérience personnalisée à grande échelle.

L'IA comme levier de performance

Omnicanalité, hyperpersonnalisation, temps réel et passage à l’échelle sont les 4 piliers du nouveau paradigme que nous appelons Responsive Customer Experience (Responsive CX). L’expérience client omnicanale doit s’adapter en permanence au contexte du client.

Pour aboutir à un tel résultat, l’Intelligence Artificielle est incontournable, dans tous les secteurs de l’entreprise, de la création des contenus (articles, photos, vidéos...) à l’exécution des campagnes, de la personnalisation client à l’assistance de l’utilisateur. Grâce à elle, la relation client opérée par les centres de contact est déjà en pleine révolution avec des bots intelligents et personnalisés et une analyse des données plus rapide.

Lorsque l’on parle d’IA appliquée à la Relation Client, le 1er cas d’usage cité est celui des agents conversationnels.

Les entreprises pionnières ont démarré dès 2015, avec des interactions textuelles (chatbot) puis vocales (callbot) et enfin des tests d’interaction visuelle sont en cours (visual bot) pour comprendre et tenir compte de l’attitude et des gestes de l’interlocuteur.

Les gains en productivité et en satisfaction client sont connus. Dans le monde bancaire, l’agent vocal conversationnel est très largement utilisé pour les opérations courantes.

Chez l’un de nos clients, après 6 mois d’utilisation et plus d’un million d’appels traités, les indicateurs montrent que 97% des appels éligibles ont effectivement pu être automatisés et que 89% des appelants sont satisfaits.

Pourtant, derrière ces indicateurs de performance se cache un contexte favorable que toutes les marques ne partagent pas. Certaines, dans d’autres secteurs, n’obtiennent pas les mêmes scores de satisfaction. Il reste encore des marges de progression et de différenciation pour la majorité des bots :

  • Personnaliser les bots en fonction de la marque (sa voix, son style, son ton) ; en fonction du client et du contexte (l’aménagement du débit de parole et du vocabulaire furent récemment testés par un grand acteur bancaire auprès de ses clients seniors ;
  • Mieux intégrer le chatbot avec son environnement digital direct (afficher la page ou le produit recherché, préremplir un formulaire web, déclencher une authentification par sms avant de poursuivre...) ;
  • Rendre le chatbot acteur de tout ou partie d’un parcours à la demande du client (envoyer un formulaire prérempli par email, reprendre un ticket en cours ouvert ailleurs, sous-traiter un paiement par carte bancaire via un outil tiers puis reprendre la conversation...).

Cette année, la sortie commerciale du SMS conversationnel en France va décupler le potentiel conversationnel des marques.

Certaines mettront en place des campagnes avec des micro-parcours conversationnels (prise de rendez-vous, configuration d’un produit, jeu en ligne ...).

D’autres intégreront ce canal dans des parcours déjà existants pour en réduire les frictions.

Avec la multiplication des canaux conversationnels, il est préférable de se tourner vers des solutions conversationnelles multicanales, capables d’adresser ce nouveau canal en plus des autres précédents, plutôt que d’ajouter un nouveau silo. La configuration, l’apprentissage, la supervision et les analyses sont alors centralisées pour un gain de temps considérable et une amélioration de la cohérence relationnelle. C’est justement l’ambition des équipes d’Orange Business Services depuis deux ans.

Les 2nds cas d’usage de l’IA sont l’hyper automatisation

→ Automatiser les tâches répétitives et les services digitalisés) et l’analyse des documents et des verbatims client.

En 2021, d’après Eurostat, 38% des entreprises impliquées dans le déploiement de projet IA s’intéressaient spécifiquement aux technologies linguistiques en tant que préalable nécessaire à l’automatisation des tâches / processus et à la génération de nouvelles données.

À l’heure de la Responsive CX, l’enjeu de l’automatisation est de personnaliser en temps réel jusqu’à 80% des points de contact, ce qui suppose la mise en place de nouvelles approches au sein des entreprises : l’orchestration des parcours client et une robuste connaissance client unifiée.

L’orchestration des parcours clients ouvre de nouvelles possibilités depuis la continuité omnicanale des conversations jusqu’à la personnalisation en temps réel des parcours et une meilleure gestion dynamique des trafics.

La connaissance client n’a jamais été autant nécessaire qu’aujourd’hui pour les conseillers, les commerciaux, les départements marketing et les data scientists. Le périmètre de cette connaissance, bien que bouleversée par les impératifs de gestion du consentement et les attentes des clients en matière de sécurité et de confidentialité, s’est étendu à tout ce qui peut aider à mieux comprendre et prévoir le comportement d’un client, en enrichissant les données habituelles (l’historique d’achat, les éléments socio-démographiques ou les moments de vie).

Après avoir réussi à consolider l’historique d’un client - toujours plus large depuis la digitalisation des services (parcours web, logs d’usage...) - , l’entreprise doit faire appel à des données externes et à ses référentiels internes : ses produits, ses boutiques, ses contenus marketing, ses zones de chalandise, etc ... et même ses conversations (anonymisées).


L’exploitation de cette nouvelle connaissance client permet par exemple :

  • D’accélérer la compréhension des attentes des clients et l’ajustement des services. Grâce au speech analytics, les équipes d’Orange Business Services peuvent délivrer toutes les 6 semaines une synthèse détaillée des attentes des clients, croisées avec la performance d’un centre de contact ;
  • D’enrichir les IA à disposition des conseillers et des personal shoppers pour affiner leurs recommandations ;
  • De mieux mesurer les impacts d’une campagne publicitaire ;
  • De lancer des actions préventives face à un risque de churn.

Ce capital client, qui regroupe l’ensemble de la connaissance client ainsi enrichie, activable aisément et conforme aux contraintes réglementaires, est sujet à péremption puisque les données nominatives ne peuvent être conservées qu’un certain temps, pour certains usages uniquement et avec le consentement des clients. La collecte des consentements et des données client ainsi que l’anticipation des besoins sont des facteurs clés de succès pour les entreprises.

Selon nous, la gouvernance des données est d’ailleurs l’une des 6 composantes d’une stratégie Data / IA efficace, comme illustré dans le schéma ci-contre.

La confiance, évoquée plus haut avec le consentement des clients et la protection de leurs données, intègre aussi l’éthique et la transparence (usage de l’IA, explicabilité des modèles, capacité à éviter les biais, non application automatique des résultats...)

Ces éléments permettent d’éclairer ce que devient l’IA appliquée à la Relation Client.

Avec le foisonnement des solutions embarquant de l’IA, nous pensons que la maturité d’une organisation se mesure par sa gouvernance des cas d’usage et des données ainsi que par la maîtrise de chaque étape de la chaîne de valeur Data/ IA.

Elle se mesure aussi à la compréhension des enjeux et des limites du couple Data/IA par l’ensemble des collaborateurs. Il s’agit de :

  • Redéfinir les métiers, les pratiques quotidiennes et les compétences nécessaires ;
  • Convenir des périmètres et des limites de l’usage de l’IA dans l’organisation (charte) ;
  • Identifier et protéger les données et les cas d’usage sensibles ;
  • Former les collaborateurs aux nouveaux enjeux et outils ;
  • Revisiter certains processus métier et modes opératoires ;
  • Faire prendre conscience des limites des IA mises en place.

Dans une approche Responsive CX, le bon usage de la connaissance client s’applique également aux éléments mis à la disposition des conseillers.

Pour gagner en performance et en confort, le conseiller doit pouvoir naviguer aisément : d’une fiche client vers son historique d’achat puis vers la fiche descriptive d’un produit et la FAQ associée ou vers la livraison et ses incidents. L’IA impacte aussi la base de connaissances mise à la disposition des collaborateurs : la pertinence des informations remontées est améliorée, le bon contenu est suggéré proactivement en temps réel.

Le périmètre des bases de connaissances s’enrichit alors avec les modes opératoires, les fiches produits, les guides de conversation et même des propositions de réponses textuelles.

Nous pensons que le poste de travail des conseillers va évoluer encore plus loin avec des ergonomies nouvelles, capables de proposer des informations contextuelles pilotées par la voix, sur demande ou de manière automatique au cours de la conversation.

L'enjeu multiple de la Relation Client

Construire une relation client responsive by design. C’est le seul moyen de personnaliser les parcours et la relation client à grande échelle. De nombreuses marques seront donc amenées à :

  • Internaliser les compétences, de réviser leurs systèmes d’information et solutions de relation client ;
  • Réconcilier les diverses identités numériques des clients. Si un référentiel unifié reste pour beaucoup la clé majeure pour adresser le sujet, de nouvelles solutions émergent pour gérer à la fois les wallets d’identités et les consentements des individus ;
  • Acculturer l’ensemble de l’entreprise aux enjeux, usages et bénéfices de la Data et de l’IA.

Tout ceci demande du temps et des moyens. Pour prioriser ses travaux, il est utile que le comité de direction définisse le niveau (de qualité) de son expérience client à chaque étape du parcours, de la même manière que l’on détermine les attributs d’un produit/service dans une approche de type océan bleu.

Partenaire des Palmes de la Relation Client

21/03/2023
Non classé

- Qui êtes-vous ? Pourquoi avez-vous adhéré à l’AFRC ?

Au plus près des assurés sinistrés depuis plus de 25 ans, Union d’Experts est un groupe national d’expertise d’assurance, de gestion de sinistres et de prévention des risques. Un peu plus de 700 collaborateurs administratifs et techniques, tous implantés dans le tissu local des 70 sites sur l’ensemble du territoire français, interviennent quotidiennement auprès des particuliers et des entreprises victimes de sinistres de fréquence, d’ampleur et à fort enjeu.

Union d’Experts c’est 200 000 missions sinistres traités chaque année, dont 65.000 en expertise à distance, pour un chiffre d’affaires annuel de 72Millions d’euros HT.

Union d’Experts a adhéré à l’AFRC afin de poursuivre et d’enrichir sa démarche d’expérience et de satisfaction client, à travers le partage et les échanges avec les autres adhérents qui poursuivent ces-mêmes objectifs.

- Quels sont vos enjeux stratégiques ?

Nos enjeux découlent d’une culture d’entreprise de service ancrée dans la relation humaine et la proximité. Dans un souci de qualité de service et d’innovation, Union d’Experts est l’un des tous premiers acteurs à avoir :

– d’une part, mis en place une plateforme d’expertise à distance, implantée au sein de son siège social en Indre et Loire, offrant un service de qualité et un délai de traitement de dossier réduit,
– d’autre part, maintenu un maillage d’agence au plus proche des clients finaux de sa prestation, en restant ancré dans les tissus locaux.

- Quelle est la vision de l’Expérience Client au sein de votre société ?

Notre vision de l’expérience client est d’offrir un accompagnement de qualité auprès des assurés victimes de sinistres et de nos clients donneurs d’ordres. Cet accompagnement passe avant tout par une relation humaine et de proximité, augmenté par des travaux de digitalisation et innovation ayant pour objectif – à travers cette omnicanalité – de faciliter la démarche de l’assuré et fluidifier les échanges

Pour en savoir plus, rendez-vous sur uesas.fr

17/03/2023
Non classé

Qui êtes-vous ? Pourquoi avez-vous adhéré à l’AFRC ?

Créé en 2005, Enercoop est l’unique fournisseur français d’électricité 100% renouvelable et dédié à la transition énergétique citoyenne. Enercoop est organisée en société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) avec un réseau de 11 coopératives locales. Le réseau d’Enercoop compte 60 000 sociétaires, 100 000 clients particuliers et professionnels et 220 salariés répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Engagée dans une relation client à visage humain, responsable, solidaire et 100% localisée en France, Enercoop rejoint l’AFRC afin de bénéficier des bonnes pratiques de ses pairs et poursuivre dans sa mobilisation autour de la satisfaction de ses clients.

Quels sont vos enjeux stratégiques ?

Le projet militant d’Enercoop repose sur 5 engagements fondamentaux :

  • Développer les énergies renouvelables en soutenant ou en participant à la construction de projets vertueux pour les territoires
  • Limiter le gaspillage des ressources en proposant des solutions qui favorisent la sobriété et les économies d’énergie
  • Lutter contre la précarité énergétique en appuyant les actions mises en œuvre par des associations, pour une transition énergétique mobilisant chacun et profitant à toutes et tous
  • Faire passer l’humain avant le profit en déployant un modèle coopératif qui privilégie la transparence, la coopération et la lucrativité limitée
  • Soutenir et valoriser les coopératives qui défendent, par leurs actions, un modèle de société plaçant l’humain et l’environnement au cœur de leurs préocupations

Quelle est la vision de l’Expérience Client au sein de votre société ?

La stratégie d’Enercoop en terme d’expérience client repose sur 5 piliers :

  • Accompagner nos chargés de clientèle
  • Délivrer des services fiables et de qualité
  • Développer le conseil personnalisé
  • Placer nos clients au cœur de notre quotidien
  • Simplifier les parcours clients

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.enercoop.fr

07/03/2023
Blog

Jean-Jacques GRESSIER : Comme citoyen attentif et acteur engagé au service de la relation client, la période est à tous égards passionnante et je veux vous remercier de notre échange avec Cyril Jacquin. L’industrie automobile est en effet un solide poste d’observation des mutations à l’œuvre dans nos sociétés contemporaines, de nos aspirations collectives et, parfois, de nos petites contradictions individuelles.

Les passionnés de la voiture sont toujours là, mais elle est moins symbole de réussite sociale et son usage devient plus important que la possession de l’objet. L’objet voiture est, au fond, celui qui concentre le plus de transformations en mode accéléré à raison du triple impact de la crise sanitaire mondiale du Covid-19, du conflit qui dure en Ukraine et des différents désordres climatiques sous les feux de l’actualité.

Les pénuries de matériaux, pièces et composants perturbent grandement les livraisons et les réparations, et la voiture électrique et connectée a d’ores et déjà transformé en profondeur les modèles économiques d’entretien et de distribution

Le constat est maintenant largement partagé sur la nécessité d’aller vers une mobilité individuelle neutre en carbone. Mais le déploiement de solutions de mobilité efficaces reste à moyen longtermes largement dépendant des densités de population et des infrastructures disponibles. Et à court terme, nombreux sont nos concitoyens à ne pas pouvoir se passer de véhicule individuel à moteur thermique tant l’électrification vient grever le budget des ménages.

J’ajoute que les métiers de l’automobile sont soumis aux mêmes changements du rapport au travail de leurs collaborateurs potentiels que bien d’autres professions, en même temps que les offres numériques bouleversent les usages et donc les différents modèles de vente et de service.

Une bonne nouvelle enfin : le secteur automobile s’en sort bien en termes d’adaptation de sa relation client et aux exigences du temps présent : notre «Baromètre 2022 de la Symétrie des Attentions », réalisé annuellement par l’Académie du Service, établit une satisfaction client de l’ordre de 55%, un petit peu au-dessus de la moyenne des 11 secteurs économiques majeurs testés.

Et 37% des clients du secteur de l’automobile considèrent que cette industrie est celle qui s’est le plus emparée de la question environnementale. Cela place l’automobile sur le podium des trois secteurs les plus performants, aux côtés de la restauration et de la grande distribution.

Cyril JACQUIN : Oui je le partage totalement. L’automobile est effectivement en pleine mutation, en particulier dans le contexte actuel, qui nous oblige à nous remettre en question et nous transformer encore plus vite qu’on ne le pensait il y a encore deux ans. Les deux années de crise pandémique que nous venons de vivre ont modifié les habitudes et comportements de la plupart de nos clients :  le recours accru au télétravail, que ce soit au domicile ou ailleurs, impacte le kilométrage moyen parcouru par nos clients, mais aussi leur comportement en matière d’entretien.

Il est vrai par ailleurs que la pénurie de semi-conducteurs et de matériaux bouleverse nos plans de production, même si certains constructeurs comme BMW et MINI s’en sortent mieux que d’autres, et incitent certains de leurs clients à conserver leur véhicule un peu plus longtemps que prévu.

Nous accompagnons par ailleurs cette mutation avec des véhicules de plus en plus connectés, nous permettant de répondre au mieux aux attentes de nos clients et de leur véhicule, et parfois même en anticipant leurs besoins de façon proactive, que ce soit par l’intermédiaire de l’élargissement du diagnostic, voire du dépannage à distance, ou encore via des campagnes régulières de mises à jours logicielles « over the air ».

Cyril JACQUIN : Il est vrai que les véhicules électriques génèrent moins de besoin d’entretien que les véhicules thermiques dans la mesure où ils ne nécessitent par exemple pas de vidange d’huile et de remplacement de filtre à huile et à carburant, et qu’ils sollicitent moins les systèmes de freinage. C’est entre autres pour cette raison que la qualité de l’expérience client va prendre encore plus d’importance, puisque la baisse de ces besoins de maintenance devra être compensée par un accroissement de la fidélité. C’est en garantissant la meilleure expérience à nos clients que nous consoliderons leur fidélité sur le long terme

Cyril JACQUIN : Nos clients se tournent effectivement de plus en plus vers des solutions de leasing, que ce soit par l’intermédiaire de la Location Longue Durée pour les professionnels, ou de la LOA pour les particuliers, même si ce phénomène n’est pas récent pour nous puisque nos 1ères offres de location BMW, MINI ou BMW Motorrad datent d’il y a près de 20 ans. Chez BMW Group, nous avons bien sûr la possibilité de nous adapter à ces évolutions pour répondre à tous types de demandes, par l’intermédiaire d’Alphabet, filiale du BMW Group spécialisée dans la Location Longue Durée, ou encore via BMW Finance avec une multitude d’offres et de services.

La dernière en date s’appelle OpenLease et offre une très grande flexibilité, avec un loyer tout compris et la souplesse de pouvoir ajuster la durée ou le kilométrage, et l’option de pouvoir bénéficier ponctuellement d’un véhicule plus spacieux ou thermique lorsqu’on roule quotidiennement en électrique. Nous proposons également de la Location Courte Durée par l’intermédiaire de nos concessionnaires avec l’offre BMW Rent. Mais là aussi, que ce soit pour BMW France, BMW Finance et Alphabet, le maître mot des trois entités du groupe est « Orientation Clients ».

Cyril JACQUIN : C’est déjà le cas depuis plusieurs années, nos commerciaux sont bien sûr formés à la vente d’une multitude de services : contrats d’entretien, solutions de financement, garanties étendues, assurances dommages, perte financière.
Au-delà des services, la demande croissante de véhicules électriques et l’élargissement de notre catalogue nous obligent également à élargir nos compétences et maitriser de nouvelles notions : on ne parle plus de litres aux 100 kilomètres mais de kWh/100km, ou encore de temps de charge nécessaire pour récupérer 100km d’autonomie en fonction de la solution de recharge.

Bien entendu nous accompagnons nos commerciaux avec des formations et coachings dédiés, afin de leur apporter toutes les compétences nécessaires pour comprendre les besoins des clients et les orienter vers l’offre de produits et services qui leur correspond.

Cyril JACQUIN : La pandémie n’a pas été sans conséquences, dans ce domaine également : comme dans d’autres types de métiers, un certain nombre de techniciens a décidé de se reconvertir, de changer de vie, à l’issue des confinements. C’est pour répondre à cette problématique de volatilité et de manque de techniciens que nous formons dans notre propre Centre de Formation interne de jeunes techniciens en alternance pour les conduire vers le diplôme de TEAVA (Technicien Expert en Après Vente Automobile).

Notre volonté de miser sur l’apprentissage ne date d’ailleurs pas de la pandémie ou de la montée en puissance de l’électrique, puisque notre école existe depuis plus de 30 ans, et que nous avons décidé il y a 4 ans d’ajouter une promotion d’étudiants supplémentaire afin de porter à 36 le nombre de jeunes diplômés chaque année.

Nous accompagnons notre réseau de concessionnaires dans le recrutement de ces profils, indispensables pour leur activité. Il est à noter que cette formation est gratuite et totalement prise en charge par le groupe.

Pour répondre plus précisément à votre question sur la reconversion, nous nous attachons dans un premier temps à délivrer à nos techniciens les meilleures formations, en particulier
sur les technologies haute tension de nos véhicules grâce à nos cursus de formation initiale et continue, puis à les accompagner dans leur évolution de carrière. On compte d’ailleurs dans notre réseau quelques directeurs de concession qui ont commencé leur carrière à l’atelier.

02/03/2023
Blog
Enercoop rejoint la communauté des professionnels de l'Expérience Client

Qui êtes-vous ? Pourquoi avez-vous adhéré à l’AFRC ?

Créé en 2005, Enercoop est l’unique fournisseur français d’électricité 100% renouvelable et dédié à la transition énergétique citoyenne. Enercoop est organisée en société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) avec un réseau de 11 coopératives locales. Le réseau d’Enercoop compte 60 000 sociétaires, 100 000 clients particuliers et professionnels et 220 salariés répartis sur l'ensemble du territoire métropolitain.

Engagée dans une relation client à visage humain, responsable, solidaire et 100% localisée en France, Enercoop rejoint l'AFRC afin de bénéficier des bonnes pratiques de ses pairs et poursuivre dans sa mobilisation autour de la satisfaction de ses clients.

Quels sont vos enjeux stratégiques ?

Le projet militant d'Enercoop repose sur 5 engagements fondamentaux :

  • Développer les énergies renouvelables en soutenant ou en participant à la construction de projets vertueux pour les territoires
  • Limiter le gaspillage des ressources en proposant des solutions qui favorisent la sobriété et les économies d'énergie
  • Lutter contre la précarité énergétique en appuyant les actions mises en œuvre par des associations, pour une transition énergétique mobilisant chacun et profitant à toutes et tous
  • Faire passer l'humain avant le profit en déployant un modèle coopératif qui privilégie la transparence, la coopération et la lucrativité limitée
  • Soutenir et valoriser les coopératives qui défendent, par leurs actions, un modèle de société plaçant l'humain et l'environnement au cœur de leurs préocupations

Quelle est la vision de l’Expérience Client au sein de votre société ?

La stratégie d'Enercoop en terme d'expérience client repose sur 5 piliers :

  • Accompagner nos chargés de clientèle
  • Délivrer des services fiables et de qualité
  • Développer le conseil personnalisé
  • Placer nos clients au cœur de notre quotidien
  • Simplifier les parcours clients

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.enercoop.fr

21/02/2023
Blog

Afin d’éclairer les acteurs du secteur de la distribution et du luxe, Wavestone publie chaque année depuis 2018 un baromètre sur les tendances de consommation de l’année à venir. Cette 6ème édition apporte des éléments chiffrés et des analyses quant aux évolutions des modes de consommation des 5 pays suivants : France, Chine, Etats-Unis, Royaume-Uni et Allemagne.

Dans un contexte inflationniste, un ralentissement de la consommation mondiale est attendu en 2023 avec 60 à 70% des personnes interrogées qui envisagent de réduire leurs dépenses, et jusqu’à 80% pour les Français. Cette tendance touche tous les secteurs de dépenses et toutes les catégories socio-professionnelles (CSP). Avec une hausse du prix des produits, on anticipe également un coup de frein sur la consommation responsable en Europe.

Bien que l’intérêt pour celle-ci soit fort, consommation responsable doit rimer avec abordable. 56% des consommateurs ne souhaitent pas payer plus cher pour consommer plus responsable, c’est 5 points de plus qu’en 2022. La tendance est d’autant plus marquée sur la catégorie des CSP+, habituellement plus sensible à la consommation responsable, avec une baisse de 10 points par rapport à 2022.

2023 représente donc l’occasion de lancer de services abordables ayant un impact positif sur l’environnement comme le slow delivery. En effet, la majorité des répondants sont prêts à attendre plus longtemps la livraison d’un produit en contrepartie d’un coût plus faible (84%).

Bien que les consommateurs anticipent des difficultés à consommer plus responsable, l’implication des marques dans les sujets de société est de plus en plus attendue par ces derniers. Elles doivent être particulièrement attentives au respect du bien-être animal et des droits humains, citées comme les premières considérations des répondants dans la prise en compte des enjeux sociétaux.

L’inflation devrait également participer à l’essor de la seconde main, une pratique en évolution depuis plusieurs années, la raison principale aux achats d’occasion étant la contrainte budgétaire (51%). A l’inverse, un acheteur ne se transforme pas forcément en vendeur car les ventes d’occasion, elles, se font principalement pour gagner de la place (65%).

Cette nouvelle édition du baromètre détaille le profil client et les habitudes de consommations des jeunes (18-24 ans), des seniors (+65 ans) et des acheteurs de luxe.

Le site Wavestone met également à disposition les données détaillées liées à l’inflation issues de cette étude quantitative (par pays, par poste budgétaire, par profil de consommateur). Vous pouvez également y demander un rendez-vous avec un des experts pour une présentation détaillée du baromètre.

Etude menée sur 1000 consommateurs par pays représentatifs des populations, à travers un questionnaire de 50 questions

18/02/2023
Blog
Relation Client 100% France; Veolia

Veolia devient le premier opérateur de service d’eau et d’assainissement à obtenir la marque de garantie « Relation Client 100 % France » de l’Association Française de la Relation Client (AFRC) et l’Association Pro France.

Pour faire face aux menaces du dérèglement climatique, la branche Eau de Veolia se donne pour mission de prendre soin de l’eau, de sa source à sa restitution à la nature, et d’accompagner ainsi les territoires dans leur transformation écologique.

En France, Veolia est un acteur historique, depuis 1853, des services d’eau et d’assainissement. Grâce à 15 000 collaborateurs engagés au quotidien sur tout le territoire français, ce sont plus d’1 Français sur 3 qui sont desservis en eau potable par Veolia, soit plus de 25 millions de personnes, et 15 millions qui bénéficient du service d’assainissement des eaux usées.

Avec plus de 4 700 contrats d’eau et d’assainissement, Veolia gère plus de 2 200 usines de production d’eau potable et opère environ 1930 usines de traitement des eaux usées.

La relation consommateurs des services publics d’eau et d’assainissement comporte de réelles spécificités… pour autant d’exigences.

Veolia, en tant que délégataire de ces services publics locaux, contracte avec les collectivités territoriales (communes ou Établissements Publics de Coopération Intercommunale), autorités en charge de l’organisation de ces services. Une fois que la collectivité locale a fait le choix de son opérateur de service d’eau ou d’assainissement, ses habitants doivent se tourner vers ce dernier pour s’abonner à la distribution d’eau et / ou à l’assainissement collectif des eaux usées. Ce faisant, le consommateur n’a pas le choix de son opérateur de service d’eau, comme il peut l’avoir, par exemple, de son opérateur de téléphonie ou de son fournisseur d’énergie.

Dans ce contexte, Veolia s’emploie dans tous les territoires où elle opère, à faire la démonstration de la qualité de relation consommateurs qu’elle propose, pour conforter chaque collectivité locale dans son choix d’opérateur de service d’eau et, ainsi, prouver la pertinence de ce même choix auprès de ses administrés, au quotidien.

Cet impératif d’excellence relationnelle a toujours conduit Veolia à privilégier la qualité “100% made in France”… jusqu’à l’obtention, aujourd’hui, de la marque de garantie “Relation Client 100% France” de l’AFRC et de Pro France.

Pour de nombreuses entreprises, l’argument de la baisse des coûts a favorisé ces dernières décennies les externalisations des services de relation client en dehors du sol français. Parce que la satisfaction des clients des collectivités territoriales et de leurs habitants est primordiale, Veolia assume le choix de maintenir ce service en France pour honorer ses engagements de qualité. Et, aussi, prendre part au rayonnement économique, comme à l’emploi local ou à l’insertion, dans les très nombreux territoires où elle est implantée.

La marque de garantie “Relation Client 100 % France”, qui distingue les entreprises françaises qui s’engagent à implanter l’intégralité de leur service client en France, avec des contrats de travail en droit français, a tout de suite suscité l’intérêt de Veolia, tant cette approche est depuis toujours constitutive de sa vision de la relation consommateurs.

L’obtenir aujourd’hui, récompense, en effet, un engagement aussi historique que résolu de Veolia : depuis toujours, les conseillers et conseillères clientèle de la branche Eau de Veolia travaillent en France. Toutes et tous partagent et connaissent le quotidien des 25 millions de personnes desservies en eau potable et des 15 millions bénéficiant du service d’assainissement qui leurs sont confiés par les clients collectivités, et s’engagent à leur apporter un accompagnement de qualité.

Pour assurer un service de qualité et de proximité, Veolia a de longue date choisi d’implanter en France ses Centres de Relation Client dédiés aux services d’eau et d’assainissement : 800 conseillers clientèle et encadrants répartis sur 11 Centres de Relation Client, auxquels il faut ajouter près de 700 collaborateurs de Veolia dédiés à la relation consommateurs dans les 9 régions et 63 territoires.

En complément, Veolia propose aux consommateurs dont la relation lui est confiée un large choix d’outils et de services numériques – sites internet, applications mobiles – pour leur permettre de gérer leur contrat à distance et de suivre, comprendre et maîtriser leur consommation d’eau.

Pour Veolia et ses 1 500 collaborateurs en charge de la relation quotidienne avec les consommateurs de services d’eau et d’assainissement en France, une “Relation Client 100% France” constitue donc un accomplissement synonyme de grande fierté !

10/02/2023
Blog

Qui êtes-vous ? Pourquoi avez-vous adhéré à l’AFRC ?

Outsourcia est un acteur de référence de la relation client à distance et des métiers du back-office sur le marché français. Multiservice, multilingue, multicanal, le groupe aide ses donneurs d’ordre à rester focalisés sur leur cœur de métier, et variabiliser leurs coûts.

Le groupe, présent à la fois en France et dans 3 pays Africains, confirme sa place dans le top 10 des outsourceurs français avec un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros, et un effectif de plus de 3300 collaborateurs.

Rejoindre l’AFRC est une façon de faire reconnaître la qualité de nos prestations depuis plus de 20 ans, de partager nos expériences avec les experts du métier et de développer la relation client auprès des entreprises clientes.

Quels sont vos enjeux stratégiques ?

Poursuivre la diversification de notre offre tant au niveau des métiers de l’externalisation que des langues couvertes et aller vers une Obsession Client augmentée par le digital.

Quelle est la vision de l’Expérience Client au sein de votre société ?

L’expérience Client fait partie de notre ADN. Chez nous, on appelle ça l’Obsession Client, elle est mesurée par différents moyens en interne, mesurée par nos clients, avec tout un dispositif de mesure de la qualité qui est certifié ISO.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.outsourcia.com